Après, « Dis Maman, c’est quoi un gastrosexuel », voici donc la nouvelle question existentielle du jour (bonjour) : dis maman, c’est quoi le Rapadura ?
C’est bien entendu en fréquentant des marchés et magasins bio que j’ai fait connaissance avec ce sucre très brun, un sucre de canne complet (donc non raffiné donc plein de bonnes choses dedans comme des oligo-éléments !), issu pour celui qui trône dans mon placard de cuisine de l’agriculture biologique. Pour le nom exotique, »Rapadura » n’est ni plus ni moins qu’une appellation commerciale déposée s’inspirant du sud de l’Amérique (tout le monde suit ?).
Autre chose à déclarer? Il a un vrai petit goût assez particulier de réglisse et moi le réglisse, j’adore !
Une fois l’acquisition faite de mon kilo de rapadura, qu’allais-je donc en faire ?
L’ajouter dans des pâtisseries bien entendu, ou plutôt le mettre à a place du sucre blanc traditionnel ! Je l’apprécie pour son petit goût particulier et le fait que son pouvoir sucrant est plus important que le sucre blanc : on peut donc diminuer de 20 à 30 % les quantités quand on l’utilise dans une recette classique à base de sucre blanc. Et franchement, je n’ai pas senti dans toutes les recettes testées une vraie différence, les gâteaux sont tout aussi bons (gâteau au chocolat,cake, carrot cake) .
Sauf avec le riz au lait qui a pris un vrai bon goût de réglisse un peu caramel (je rappelle rapidement les proportions pour un riz au lait : 1 litre de lait entier, 80 gr de riz rond, 50 gr de sucre remplacé depuis peu par du rapadura, on en met donc un peu moins si tout le monde a bien suivi).
Pour information, c’est ma dentiste qui m’a recommandé l’usage du rapadura, bien meilleur pour la dent que le sucre blanc (mais je crois que tout le monde commence maintenant à être bien informé sur les méfaits du sucre blanc… sans le diaboliser, je crois que nous devons tous apprendre à le consommer de façon différente !).
Cette dentiste aujourd’hui à la retraite m’avait d’ailleurs confié un article très intéressant sur le sujet : « Sucre complet, dents saines » sur les travaux de Félix-Ami Béguin et Max-Henri Béguin dont on peut lire une bonne synthèse ici sur la carie dentaire et sa disparition via la consommation de sucre complet.
J’ai beaucoup aimé votre « post » sur la Rapadura, surtout la génial introduction « la nouvelle question existentielle… ».
Je suis brésilien et pour la plupart des brésiliens la rapadura est connu depuis l’enfance. Elle est très traditionnelle dans les provinces du nord-est du pays, où, depuis le période dans le quel la colonie de Portugal était le plus grand producteur de sucre du mond, le gens qui vivent dans les zones qui souffrent avec la faut de pluie mangeant ça pour se nourrir. Dans les autres régions du pays, on mange ça comme un bonbon.
La rapadura est une partie du procès de production du sucre. C’est le « jus de canne » bouilli jusqu’à ce qu’il devienne un caramel, qui reste dur quand il est froid.
Le nom « rapadura » peut est traduit comme « restes durs » – le reste du caramel dans les casseroles de production du sucre qui était fondé (pour faire le nettoyage des casseroles ) et profité pour les esclaves après de refroidir.
On peut trouver la rapadura qui sont enrichis avec de cacahuète moulé, de papaye vert râpé, des noix de coco râpé, de gingembre râpé etc.
Vois avez que goûter ça ! Mais a la façon « nordestine »: un morceaux de rapadura et un peu de farine de manioc ensemble a la bouche.
Si vous aimez le goût de la rapadura, cherchez le « melado de cana » qui est le caramel après le point de rester dur au refroidir. C’est une coulis de rapadura.
Salut !
et bien Roberto, merci pour ce long commentaire et votre très gentille contribution à ma connaissance du Rapadura ! Au plaisir