On vous avait déjà parlé du Salon de Chocolat (de Paris) qu’Estelle S avait visité et aimé, et la semaine dernière, j’ai donc pris ma tribu sous le bras pour faire un passage malheureusement éclair au 1er Salon du Chocolat de Lyon (oui, il y en a deux, c’est compliqué cette histoire) qui se tenait les 9,10 et 11 décembre à la Citée Internationale.

 

Pourquoi un passage éclair ? Parce que franchement, il n’y avait pas grand chose à y faire ou à voir, surtout à 10 euros l’entrée !

Petites précisions avant de démarrer le pourquoi du comment je n’ai pas apprécié ce salon :

  • Je suis une WorkingMum, donc, difficile de visiter le salon un jour de moindre afluence comme le vendredi… Et je ne dois pas être la seule dans ce cas !
  • Je suis maman et le week end, j’aime faire des activités avec mes petits, et le chocolat me semble une matière à la fois riche et abordable à tout âge, et digne de pouvoir être explorée et partagée avec des enfants. Mais difficile de suivre les ateliers proposés avec des enfants, même si certains étaient je crois très sympathiques (je vous conseille celui sur les macarons par Camille d’Essayage, un post drôle et décomplexant comme je les aime)
  • Et enfin, je n’ai pas aimé, mais ce n’est que mon (humble)  avis, je vous conseille de consulter pour avoir un avis (positif)  le post d’Argone (atasteofmylife.wordpress.com). Et en plus, il y a plein de photos sur son post à elle :mrgreen: .

Nous avions donc choisi le samedi (10 décembre) en tout début d’après-midi pour nous rendre au salon : pour ne pas attendre trop pour les billets, nous téléchargeons nos billets à l’avance, nous consultons le programme et il y a un petit spectacle de Guignol de prévu… nous sommes au top !
Nous arrivons au dit-salon et première déception : le salon du chocolat ne sent pas le chocolat… C’est bizarre, parce quand on entre chez un chocolatier, ça sent le chocolat non ? Ben là  non… Ca commence pas super bien cette histoire.

Nous nous dirigeons vers le spectacle pour enfants donné par la Compagnie des Zonzons : « Guignol et la Papillotte Géante ». C’est étrange, l’espace est rempli de « seniors » qui squattent les premiers rangs (c’est l’heure de la sieste ?), les enfants sont relégués en fond de salle… Une approche assez étrange du spectale pour enfants !!!! Mais les ingrédients de Guignol sont là : ça chante, ça castagne, ça blague, succès garanti auprès des enfants. Et j’aperçois au loin Mercotte que je reconnais (elle animait un atelier le samedi matin), mais je n’ose pas aller la voir ( I’m a great fannnnnnn hiiiiii… Non, j’ose pas 🙄 ).

Nous essayons par la suite de visiter  le salon avec les enfants, et force est de constater que nous en faisons péniblement (il y a foule) et  trop rapidement le tour (1000 mètres carrés…) et rien ne retient vraiment notre attention, ni ne nous donne envie de nous arrêter.
Il y a bien le stand de Sébastien Bouillet qui a l’air de proposer des choses sympathiques et créatives, mais une première approche de son stand me confirme que certains sont prêts à piétiner des jeunes enfants pour déguster un bout de chocolat sans le payer.

Nous passons devant le stand de Bernachon (une Maison qui a fait tout de même beaucoup pour la réputation des chocolatiers de Lyon, un peu de respect), mais je vois toujours et éternellement pour représenter cette auguste Maison le gâteau nommé Le Président que je vois depuis ma plus tendre enfance dans les vitrines de Bernachon… Pour l’innovation, on repassera…

ET nous croisons pour finir le stand  le plus improbable de ce salon, celui du pourtant excellent chocolatier Sève. Le produit d’appel proposé par Sève est une tablette de chocolat en forme de tablette de chocolat masculine (jeu de mot Maître Capello : Bodi, c’est son petit nom). L’idée est  amusante (et le chocolat de Sève est excellent, pas donné mais vraiment excellent), mais il est « vendu » par de jeunes éphèbes torse nu, des cheapendales en short hawaïen qui proposent à la clientèle féminine de poser avec eux sur une planche de surf… La grande classe, pourquoi en faire des tonnes quand on a un produit sypathique et bien packagé… Je ne sais pas ? Ce genre d’action me laisse sans voix.

Photo © Stephàtable

Tellement sans voix que pour finir, mon fils me demande de la pâte d’amande… What else ?

Et nous repartons sans avoir acheté un gramme de chocolat. Parce qu’au final, je ne venais pas spécialement pour acheter du chocolat, (et c’est bien ce que je reproche à l’évènement) : je m’attendais à  vivre quelque chose d’un peu exceptionnel, une expérience (j’aurai aimé voir des chocolatiers étrangers par exemple…), mais il n’en fut rien, j’ai vu des chocolatiers qui vendaient du chocolat. Point Barre. Même les fameuses robes en chocolat (elles sont visibles en photos aussi chez ChocolAddict) qui ont fait la réputation de ce salon m’ont paru fadasses…

Moralité : Salon du chocolat de Lyon, tu nous a pris pour des tirelires et tu ne me reverras point. Mais tu as fait le plein de visiteurs et d’euros et de mon avis tu n’as que faire…

Je sais, je suis à classer dans cette catégorie :

« Comme on nous parle… »

EstelleGPosté par Estelle G