Cet été, j’ai posé mes valises en Bretagne, et pour être plus précise, à Pléneuf Val André dans les Côtes d’Armor, petit bourg côtier «immortalisé» par une comédienne (la Charlotte du même nom) et une chanson de Vincent Delerm, «Sentier des Douaniers» (qui longe la côte et relie le Val André au port de Dahouet).
N’étant pas payée pour vous faire la promotion de ce charmant bourg, bien que le fréquentant depuis de très nombreuses années, je vous laisse et faire un tour sur leur site internet… Et je ne rentrerai pas dans la polémique « Fait froid et il pleut en Bretagne »… que ceux qui veulent du soleil assuré se tournent vers la Côte d’Azur.
Qui dit Bretagne dit une enfilade de clichés culinaires (un peu comme à Lyon avec ses quenelles et sa cochonaille) : les crêpes, le cidre, le kouign amann, rassurez-vous, ils seront tous là ! Et j’aurais aimé, pour commencer, vous donner le nom et l’adresse d’une vraie bonne crêperie, celle de mon enfance (Les Régates), mais elle a malheureusement changé de propriétaire récemment, et franchement, c’est plus pareil ! Et pas de grandes tables testées pour vous, je suis accompagnée d’un petit garçon qui n’apprécie pas encore les joies de l’attente au restaurant.
En revanche, un petit panorama de mon panier de la ménagère et de toutes les bonnes choses que nous avons savourées pendant ces vacances.
Tout d’abord, on a définitivement rayé la viande de la carte avec quand même une petite entorse pour des tranches fines d’andouille de Guéméné…(bien grasse à souhait, poivrée, on en trouve dans toute les bonnes charcuteries de Bretagne).
Nous avons fait une véritable cure de poissons et de fruits de mer (de Bretagne uniquement, et pour cela la poissonnerie du Val André Le Côte d’Emeraude est un repère en son genre, avec notamment un aquarium de homards bleus qui a fait la joie de mon fils, et de nos papilles par la suite avec quelques huîtres de Paimpol, et des langoustines malheureusement trop cuites, cartonneuses et sans goût).
Et la viande ne nous a pas manqué du tout !
J’ai testé pour ma part une petite variante sur des moules marinières, c’est tellement simple à faire, juste en remplaçant le vin blanc par du cidre .
Pour ce qui est des laitages, je remplace les yaourts habituels par du lait ribot, un lait fermenté un peu acide qui a grosso modo la consistance d’un yaourt liquide, à boire généralement avec des galettes de blé noir, mais pour le goûter ou le petit déjeuner, c’est pas mal non plus. Et nous avons rempli notre petit frigo de « Frais Malo » que je ne trouve malheureusement qu’en Bretagne *. Et c’est un vrai délice … ça donne envie de s’acheter une yaourtière pour faire aussi bien !
Côté sucré, un kouign amann a été un excellent porte-bougies pour mon anniversaire. Le principe est celui d’une pâte à pain que l’on va «feuilleter » de sucre et de beurre salé (ma recette de kouign amann est ici). ! Inutile de vous dire de fuir comme la peste les kouign Amann industriels et caoutchouteux, les bonnes boulangeries de Bretagne en proposent généralement de fort bons, une fois passé un petit 1/4 d’heure au four pour le tiédir.
Et pour terminer, on déjeune le matin à la crêpe, achetée fraîche sur le marché, tous les marchés de Bretagne ont leur petit camion à crêpes (et en cas de petit faim ou de marché tardif, la galette-saucisse mangée sur le marché, c’est un vrai délice). Là encore, on profite des marchés pour faire le plein de galettes de blé noir à ramener chez soi. Elles se congèlent fort bien !
Que dire si ce n’est que ce post est bien entendu exhaustif, il me faudrait une vie pour vous raconter tout ce que j’ai pu déguster en presque 30 années de fréquentation de la Bretagne ! Et bien entendu, la Bretagne, n’est pas que le pays de la crêpe, du kouign amann et du cidre fermier… ceci est une page ouverte que j’espère avoir l’occasion de compléter !
Kénavo !
* note du 8 septembre : j’ai vu dans mon Monop des yaourts de la marque « Laiterie de Saint Malo » … Malheureusement pas les petits Frais Malo que j’aime tant mais cet effort de diversification mérite d’être noté ! Encore un effort Monsieur ou Madame Monop’ 😉
tiens et puisqu’on est en Bretagne, je te recopie la recette de Mme Chantoux, 94ans de Jugon les lacs 22270 que tu connais
qui me la écrite récemment
(après m’avoir nourri avec pendant mon enfance)
alors pour que rien ne se perde…
tout est recopié évidemment, me demande de faire autre chose qu’un steack
« pour 8 personnes environ
-6 oeufs
-1/2l de lait
– sucre en poudre
-30cl de crême fraîche
-5 feuilles de gélatine
-2 verres à liqueur de Kirsch
-1bonne cuillière à soupe de vanille liquide
Préparation de la crême anglaise:
.Mettre dans une csserolle les 6 jaunes d’oeufs (garder 3 blancs pour battre ultérieurement) + 75 g de sucre
.Ajouter petit à petit en mélangeant le 1/2 l de lait tiède et mettre sur feu doux et tourner jusqu’à ce que l’écume disparaisse, on sent un léger épaississement, il ne faut surtout pas laisser bouillir
Pendant la préparation de la crème anglaise, faire tremper les feuilles de gélatines coupées en petits morceaux dans l’eau froide. Lorsqu’elle est bien mole, l’égoutter et l’incorporer petit à petit tout en tournant dans la crême anglaise encore bien chaude afin qu’elle fonde complètement.
.Ajouter la vanille liquide et le Kirsch. Laisser refroidir (très important).
.Battre les trois blancs d’oeufs en neige, les sucrer (1 cuillère à soupe)
.Battre la crême fraîche bien froide en chantilly + 2 cuillères à soupe de sucre en poudre.
.Incorporer délicatement au fouet à main les blancs d’oeufs ainsi que la chantilly à la crême anglaise. Quand le tout est bien homogène, verser dans un moule préalablement huilé.
.Mettre au frigidaire le matin pour le soir ou le soir pour le lendemain.
Coulis de framboise:
.500gr de framboises fraîches ou surgelées
.200gr de sucre en poudre
.Ecraser les framboises au mixer avecle sucre
.Passer à travers un tamis pour éliminer les grains »
bon le moule était rond et la bavaroise devenue solide était versé le coulis au centre
et oui
c’est une bavaroise au coulis de framboise